Comprendre et maîtriser la perte de poils chez le chat
Toutes les personnes qui vivent avec un chat vous le diront, nos amis félins laissent leurs poils partout. Il n’y a aucun doute là-dessus. Si, pour votre chat, perdre quelques poils est tout à fait normal, à l’excès, cela peut être un signe inhérent d’un problème plus sérieux. Apprenez-en davantage sur la mue de votre chat et découvrez quelques astuces pour garder sous contrôle le tapis de poils recouvrant votre maison !
La perte de poils chez le chat : ce qui est normal
La première chose à considérer concernant la perte de poil de votre chat, dans une certaine mesure, est qu’il s’agit d’un processus tout à fait normal. De la même façon que les humains perdent des cheveux quotidiennement dans le cadre de leur cycle capillaire, cela est également vrai pour les chats. Cette mue permet au nouveau pelage de pousser, pour une fourrure saine et renouvelée.
On distingue deux saisons particulièrement synonymes d’un changement de pelage plus intensif qu’à l’habitude : le printemps et l’automne. Une fois de plus, ce comportement est complètement normal et son origine remonte à l’ancêtre du chat. Ce renouvellement du pelage aide le chat à s’adapter aux changements de saison, comme leurs prédécesseurs le faisaient lorsqu’ils vivaient dans la nature. Au printemps, cela leur permet de se préparer aux températures plus élevées et en automne, cela encourage la pousse d’une fourrure plus épaisse pour une meilleure protection en prévision des mois plus froids.
Si votre chat passe la majorité de son temps à l’intérieur, dans un environnement plus régulé, ces changements saisonniers pourront être moins évidents. Chaque chat est différent, mais il est néanmoins utile de garder à l’esprit certains éléments pour comprendre la mue de votre chat.
Que ce soit une chute de poils au quotidien, qu’en périodes de perte de poils plus intensives, il n’y a absolument aucune inquiétude à avoir.
Les signes inquiétants
Maintenant que nous savons que certaines périodes de mue intense sont normales, il est important de noter, cependant, qu’il est préférable de garder un œil sur certains signes avant-coureurs pouvant indiquer que quelque chose ne va pas chez votre chat. Par exemple, si vous notez qu’il se lèche ou se gratte plus qu’à l'habitude, ainsi que l’apparition d’une zone sans poil. Peut-être qu’une quantité plus importante de poils se détache lors des câlins et caresses. Ces signes peuvent indiquer différents problèmes:
Parasites, mites ou allergies
Il existe tout un éventail d’affections cutanées pouvant pousser votre chat à se gratter ou à se lécher davantage, ainsi qu’entrainer la perte de touffes de poils. Les puces et tiques peuvent, notamment, entrainer de sévères démangeaisons, alors que les infections fongiques telles que la teigne, peuvent causer la chute de poils.
Stress et anxiété
Les chats sont des créatures émotionnelles, très sensibles aux changements dans leur environnement. Le fait de se lécher excessivement et l’éventuelle perte de poil peuvent être un signe de stress ou d’anxiété. Si votre chat passe soudainement beaucoup de temps à faire sa toilette, il vous faut réfléchir aux éventuels changements majeurs survenus dans sa vie, tels que l’arrivée de nouveaux membres de la famille, ou à une modification de sa routine. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des moyens de changer de manière positive ce comportement, notamment, en créant une routine stable pour votre chat ou en lui apportant davantage d’exercice et d’enrichissement. Si ce comportement persiste, vous devriez consulter votre vétérinaire ou un professionnel du comportement animal.
Nutrition insuffisante
Une nutrition adaptée est essentielle pour l’ensemble des aspects de la santé de votre chat. Ses besoins varient au cours de sa vie, il est donc possible que son régime alimentaire actuel ne satisfasse pas totalement ses besoins. Nous avons détaillé dans un article dédié comment l’alimentation peut aider à garder votre chat en bonne santé.
Si vous pensez que la mue de votre chat pourrait indiquer un problème de santé, il est préférable de consulter votre vétérinaire. Il est fort probable qu’il s’agisse de quelque chose de bénin, facile à traiter, mais il vaut mieux prévenir que guérir.